23 novembre 2015
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Je ne veux être ni l'un, ni l'autre.
Osé et pas très élégant ? Soit.
J'en ai quand même le droit. Je présume.
Ni Michel Onfray, ni Alain Finkielkraut ! Aucun des deux !
Ce sont des intellectuels brillants et égocentriques, pour ne pas dire égolâtres. Ce sont des créatures animées par des énergies lucifériennes. Ils s’efforcent à trouver la « lumière juste » même là où il n'y a pas ombre de lumière, si je puis me permettre. Notamment, aujourd'hui, dans les crimes islamistes en masse, par exemple. Dans ces homicides annonciateurs de génocides perpétrés par des esprits mortifères et auto-mortifères.
Ils ont une importante fonction sociale, Onfray et Finkielkraut. Ils sont appelés à dire des choses justes. Surtout, aujourd'hui, sur l'islamisme, sur le terrorisme pratiqué par des musulmans.
Ces mots justes ne peuvent être que révulsant, effrayants, horribles. Une fois articulés, leurs « émetteurs » ne peuvent que basculer de leur haut égolâtrisme dans une sombre égophobie torturante.
Mais, peut-être, j'ai tort. Peut-être je dis des choses pas justes, incongrues.
Possible.
Je ne suis ni Onfray, ni Finkielkraut. Eux, peut-être, trouveront les mots justes à mettre sur la réalité du moment qui, comme toute réalité, n'en est que trop indifférente. Eux, peut-être, trouveront le courage d'assumer la suite de cette justesse.
Pas moi.
Moi, je ne veux pas être ni Onfray, ni Finkielkraut. Plus encore, je ne le ne peux pas, peut-être.
Tout simplement. Un « simplement » qui ne simplifie pas la chose. Onfray ou pas. Finkielkraut ou pas.
Que je ne veux de tout façon pas être.