Quatre formes nécessaires de folie obligatoire – Mourir 23
Bien sûr que j'en ai une, moi. Une aura. En tout cas, je possède un sens branché à cet extérieur approximatif. Je sens les regards posés, jetés, projetés sur moi pendant mon sommeil. Je sens tout avec mon aura. Mon aura est autant un sens qu'une émanation. Je dors, mais je sens que l’on me regarde et, en même temps je sens mon sommeil. J’introduis dans ce sommeil des éléments qui n’y trouvent pas leur place. Des fragments de vie sensorielle ordinaire. Cela rend mes rêves et, plus généralement, mon sommeil, nuisibles, souvent pathogènes. En revanche, j’introduis dans ma vie éveillée des tranches de délire vécues dans mes rêves, et plus généralement, dans mon sommeil ; des bouffées de fraîcheur, répercutées dans mon état général. Je regagne ainsi, partiellement, ma santé.
Je souffre d’un vrai déficit de vérité, moi. J’en suis malade.
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...borne... ...l’extérieur du vouloir...
...être en vie... ...en mort...
…pour tout un chacun...
...dans... ...en...
...deux êtres...
...le vrai... ...l’autre...
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