Je n'aime pas ça.
J'écrivais il y a deux jours:
« On manifeste pour les deux journalistes de France 3 retenus en otage en Afghanistan.
« - C'est ce qu'on dit.
« - C'est à dire?
« - Est-ce que c'est pour eux ou pour une autre chose ? Poureux ou contreautre chose, non exprimée ?
« - Et boum !
« Voilà la paranoïa qui surgisse et nous contamine. Car on peut (s')imaginer toutes sortes de scénarios tissés autour des services spéciaux en quête d'informations ou en train de désinformer... On peut (s')imaginer, par exemple, que les deux journalistes (ou, au moins un d'entre eux, ou au moins un d'entre leurs accompagnateurs) seraient porteurs des puces bien implantées dans leurs tripes et bien connectées aux satellites, aux ordinateurs et aux cerveaux pensant pouret contred'autres cerveaux, ordinateurs, satellites bien connectés à d'autres pouces bien implantés dans d'autres otages...
« - Hum !
« - Oui, 'Hum' ».
Nous venons d'apprendre que les ravisseurs de ces deux journalistes de France 3 accusent la France qu'elle ne fait rien pour racheter ses deux « espions »
Je commence à avoir peur. La peur commence à m'envahir.
- À m'avoir.
Et je n'aime pas ça.