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  • : Alexandre Papilian
  • : Ne pas être seul dans la proximité de la création. - Partager ce qu'on peut partager pendant la lutte avec les ombres - pendant la danse avec. Personnalité(s) forte(s) et inconfondable(s), se faire intégrés dans des communautés riches en névrosées, bien intégrées dans le monde actuel.
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  • Alexandre Papilian
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 14:30
Quatre formes nécessaires de folie obligatoire – Mourir 1
 
Ma jambe gauche traîne. La main gauche aussi.
 
J’ai l’impression d’être capable de reprendre le stylo. L’impression me suffit, me satisfait. Perverse. Toujours suffisante, satisfaisante. Perverse. Toujours.
 
Je ne sais pas si ma main tient le stylo ou son idée uniquement, son apparence seulement. Son idéé, son apparence de stylo seulement. Je ne sais pas si moi même je ne serais rien de concret, voire rien de vrai.
 
L’incontinence est là, petite ou grande. Capricieuse, comme en enfance. L’enfance revient, incontinente. Je ressens des choses qui ressemblent à une chute. Une rechute.
 
Je suis capable de penser. Une impression toujours ?
 
La responsabilité est prise en charge par l’ange gardien, là où la frontière entre comprendre et vouloir s’efface.
 
Je suis capable de dormir.
 
J’ai un trou béant percé dans le crâne, dans le temporal droit. On le couvre des pansements. Ça sent mauvais. Mon cerveau pue.
 
C’est flippant.
 
<>
 
Il ne m’a pas été permis de partir, de m’évaporer. On m’a rattrapé avec force. Une contrainte violente, rétrograde et méchante.
 
L'existence terrestre, en train de finir son évolution, se préparait à sa révolution, à sa mort.
 
La mienne.
 
<>
 
On me prenait par les épaules, par les jambes, on me secouait, on me pinçait les bras, les joues, on me giflait… On me criait : « Papa, papa ! Ne pars pas ! Reste avec nous ! Hououou ! Hououou ! Nous sommes ici ! Reviens ! Reviens ! Ne pars pas ! Ne pars pas ! Papa ! Papa ! »
 
(L’horreur, bref !)  
 
<>
 
Cris. Secousses. Gifles.
 
Des tuyaux maltraitant mes veines, mes narines.
Mon crâne n’ayant plus d’intérieur, ni d’extérieur.
Je devais être horriblement pâle.
 
<>
 
On voulait me voir bouger. On voulait ma vie. On lui en voulait. Elle était en train de se sauver, cette putain de vie. Insoumise. Insolente. Arrogante. Elle était en train de laisser ici-bas mon existence cadavérique, grossière et lourde.
Elle était trop fine, cette putain de vie. Trop légère. Insoutenable.
 
Dans le regard de tous scintillait une folie indistincte, initiale, identitaire. Une même et unique folie pour tout le monde.
 
 
En vente chez moi et sur Amazon (version brochée), sur Kindle (version ebook)
Blog : www.alexandre-papilian.com/
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19 septembre 2019 4 19 /09 /septembre /2019 15:36

Quatre formes nécessaires de folie obligatoire - Avant-propos

 

 

 

Il n'est plus possible aujourd'hui de littératuriser quoi que ce soit, sans faire référence (allégeance) à la littérature ascendante, descendante, collatérale, voire pas encore née.

 

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à deux esprits.

En ordre chronologique : Étienne Bonnot de Condillac, pour son Traité des sensations, conçu au XXVIIIème siècle, et Jean Claude Ameinsen, pour son magnifique livre La Sculpture du vivant, publié à la fin du XXème.

 

Deux percées vers un inattendu violent, voire sauvage. Un inattendu apprivoisé, pour autant. Littératurisé.

 

Littératurisées, apprivoisées elles aussi, ces Quatre formes nécessaires de folie obligatoire ? L'auteur l'espère beaucoup.

 

Quatre formes nécessaires de folie obligatoire, c'est à dire Mourir, Ne pas mourir, Tuer et Naître.

Mais Aimer ? C'est où l'Aimer ? Pas d'Aimer ?

Pourquoi ?

 

Lorsque le lecteur trouvera la réponse, la mission du livre présent sera achevée : dans l'attente d'une nouvelle littératurisation.

 

Un mot, encore.

Un des premiers lecteurs de ce manuscrit, a suggéré à l'auteur d’alléger le titre, de laisser seulement Quatre folies – au lieu de Quatre formes nécessaires de folie obligatoire –, et de lui coller, en revanche, un sous-titre, Dans le con de Dieu.

L'auteur ne l'a pas fait.

Regrettera-t-il ?...

 

 

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14 août 2019 3 14 /08 /août /2019 07:59
Œuf de fou 1
- pseudo-satyricon -
(suite 166)
 
« Quelle est la différence
entre nous et une maison de fous ?
Ils ont une direction lucide, eux ! »
Blague audiovisuelle.
 
« La folie de l’homme raisonnable
est anatomisée à fond par
le clin d’œil du fou. »
Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7 56-57
 
 
...Dialyse, transfusion, lavement avec
du sans-couleur (le noir) du Silence...
Rien n'est trop bon, trop bien pour RFCVIPMU.
RFCVIPMU
vit à l'heure du néant,
à la vitesse du néant...
(suite)
 
Les ailes déployées au-delà de toute espérance, au-delà de possible, la Corneille Bicéphale, impériale, pénétrait, en vol plané, dans l’espace « open » de la Rédac centrale. Des immenses diamants tailles en brillants à son cou-unique-pour-deux-têtes, la Présidence de RFCVIPMU , jetait des caprices dans l’esprit/matière des Directions Générales et des Directions tout court de RFCVIPMU . Voire au-delà de RFCVIPMU , au-delà de France Inter, France Info, France Bleu, et autres, au-delà de la Maison de la Radio, au-delà des alentours de la Maison Ronde, au-delà de l’extérieur du Camembert, au-delà de la Seine et de sa Statue de la Liberté, au-delà de… Dans toutes les directions de l’espace-temps !
 
Bref, bref, bref !
 
Les deux têtes couronnées à la manière impériale et, respectivement, républicaine, avec, comme résultat, une ogrement géante hyper-Respectabilité Capricieuse, la Corneille Bicéphale devenait l’emblème d’une toute nouvelle réalité.
 
Les langues méconnues, proclamées secrètement langues françaises universelles (il paraît que dans une ville moyenne, de la taille de Limoges disons, roule chaque année, grassement payé par le contribuable, un Festivals des Francophonies1, sic !), langues françaises particulièrement interdites (à la française) de tout caprice, rendues, c’est à dire, universellement capricieuses (à la française, toujours), formulaient des choses méconnaissables dans une délicate, ferme et noble harmonie (de Limoges ?).
 
La France et la Nomadie tombaient d’accord sur leurs caprices bi-nationaux et universels, concernant les puto-soumises, les drogues, le voile islamique, la branlette, les 35 heures et ainsi de suite.
 
Le ministre nomadien était décoré avec des caprices français ; il remettait nombre de caprices de la Nomadie, en échange.
 
Icã acceptait la proposition de Grassoull. Il se faisait installer comme Caprice élu de la Nomadie et de ses DOM-TOM. Ses mémoires plus que tiroirisées, atomisées, s’écroulaient comme absorbées par le gouffre de l’Oubli mis à la disposition du monde par Gnito.
 
Lãcrãmioara réussissait à substituer aux souvenirs les pressentiments. Elle pensait avoir neutralisé de cette façon l’action oublieuse de Gnito.
 
Avertissement
Toute ressemblance
avec ce qui s'est passé,
qui se passe
ou
qui va se passer
à RFI
a été, est ou sera
fortuite.
 
Pareil pour toute différence.
 
 
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