Les politiques disent beaucoup de conneries. C'est l'époque – très bavarde, stupidement très bavarde – qui l'impose, paraît-il. Faute d'intelligence opérationnelle, on serait appelé (nécessairement) à articuler des conneries. Nécessairement. Des conneries nécessaires. Paraît-il. Nécessaires et connes (surtout).
Les médias – mérdias, dans un langage pas trop soigné, mais certainement populo-juste – se font un plaisir de diffuser/multiplier lesdites conneries. Ils contribuent, politiques et mérdias, à la banalisation du crime. On ne peut rien faire, disent-ils. La masse doit accepter les attentats perpétrés contre elle. Elle doit élire démocratiquement des incapables qui lui diront que tout, vie ou pas vie, mort ou par mort, est le résultat d'une confrontation démocratique entre la droite et la gauche et que, au-delà de cette confrontation, elle, la masse moutonisée aurait comme unique vocation d'accepter de se faire tuer
Se faire tuer c'est bien.
On n'y est pour rien.
C'est démocratique