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Présentation

  • : Alexandre Papilian
  • : Ne pas être seul dans la proximité de la création. - Partager ce qu'on peut partager pendant la lutte avec les ombres - pendant la danse avec. Personnalité(s) forte(s) et inconfondable(s), se faire intégrés dans des communautés riches en névrosées, bien intégrées dans le monde actuel.
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  • Alexandre Papilian
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 06:51
Œuf de fou 1
- pseudo-satyricon -
(suite 130)
 
« Quelle est la différence
entre nous et une maison de fous ?
Ils ont une direction lucide, eux ! »
Blague audiovisuelle.
 
« La folie de l’homme raisonnable
est anatomisée à fond par
le clin d’œil du fou. »
Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7 56-57
 
 
Distorsion
 
» Ébauche de synthèse
de ce que l'ont débattu
ces deux chameaux, ces deux vaches,
ces deux mouches, pithécanthropes,
chipies, baleines, poules chauves
et autres chiennes de limaces.
 
» Gnito
» Connaisseuse en Oubli, elle veut rendre service au monde à travers le journalisme français international, mondial, universel, en lui augmentant la capacité d’oubli.
 
» - On n’a jamais vu une chose pareille, on lui disait des fois. Du moins en France !
 
» - Justement ! La France est en retard. C’est évident. Le journalisme doit mener à l’Oubli. La résistance à l’Oubli est simplement un avatar d’un temps révolu où on se croyait obligé, où on se faisait un devoir de savoir, donc d’apprendre. Aujourd’hui c’est différent. D’un côté on n’a plus besoin d’apprendre. On trouve tout et n'importe quoi sur Internet. D’un autre, nous constatons que le savoir échappe à tout contrôle. On sait sans mesure, aujourd’hui, et surtout sans concertation. On sait de choses très différentes. On peut savoir n'importe quoi. On sait même n'importe quoi. Ensuite, on ne sait plus ce qu’on sait et qui sait quoi. Et, naturellement, cela a comme conséquence le fait que chacun fait ce qu’il lui plaît avec ce qu’il croit savoir, sans se soucier le moins du monde de ce que l’autre entend faire avec ce qu’il croit savoir. Autrement dit on est condamné à ne pas comprendre ce que l’autre fait avec ledit savoir cru (du verbe croire). Bien évidemment, tout ça mène à la méconnaissance, à la mésentente, voire à la guerre. Pour éviter la guerre, une solution : appuyer sur la pédale économique et financière. Cela, finalement, nous dirige directement vers une déshumanisation accélérée, plus fonctionnelle que celle amenée par la guerre. Car, franchement, quel être sains d’esprit pourra affirmer que l’homme est économique et financier ou il n’est pas ? L’homme n’accepte que temporairement des limites, il n’accepte pas d’être limité. Il se prend parfois pour Dieu. À défaut, il s’en prend à Dieu. En tout cas, le seul domaine, le seul endroit où la limite ne fonctionne plus est l’Oubli. Et le journalisme, étant donné ses vertus de quatrième pouvoir dans le monde, doit provoquer, créer, développer, enrichir l’Oubli.
 
Avertissement
Toute ressemblance
avec ce qui s'est passé,
qui se passe
ou
qui va se passer
à RFI
a été, est ou sera
fortuite.
 
Pareil pour toute différence.
 
 
En vente chez moi et sur Amazon (version brochée), sur Kindle (version ebook)
Blog : www.alexandre-papilian.com/
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