Les cas ne sont pas comparables.
Le premier, Eric Cantona, a mis tout son manque d'intelligence au service de la stupidité. Il a demandé à ceux qui n'ont pas des noms bling-bling, mais seulement des noms capables de figurer sur un chéquier, de vider leurs comptes bancaires.
- Pour emmerder le système.
Pour !
(On aura l'occasion mardi de voir s'il était bête, fou, le Cantona, ou s'il avait raison. C'est à dire, on verra mardi prochain si son public le suivra dans sa bêtise, dans sa folie – ou autre... !)
Le second, Zinedine Zidane, empoche, selon certains, pas moins de 15 millions d'€uros pour le fait d'avoir soutenu un lambeau de terre nomme Qatar, se trouvant sous l'emprise d'un émir ou de quelque chose d équivalent, pour que ledit lambeau, ledit émirat soit l'hôte de la Coupe mondiale de foot non pas demain, non pas après demains, mais en 2022.
- Comme si on était maître de son avenir !
On se demande qui est le fou, dans cette situation : le Zidane, le Quatar, la Fédération Internationale de Football, les médias, le public ? – Ou tous le reste, tous les autres ?
- Tous ?
Tous ! Et pourquoi pas ? La démocratie le permet ; le suppose même.
- L'impose !
C'est de la bonne bêtise, de la bonne folie – à l'instar de « la bonne guerre ».
Bref. Un mec reconnaissant, selon ses propres dires, que ce qu'il sait le mieux est frapper le ballon de ses pieds, est capable d'empocher des millions et des millions payés finalement par ceux qui ne savent pas le faire.
- Des crétins !
Des !
Car s'ils n'en étaient pas – des crétins, je veux dire –, ils n'auraient pas fait et il ne faisaient pas – encore et toujours – en sorte que le foot véhicule autant de thune.
- Pour un coup de pied ou pour un coup de « boule » (rendu célèbre par Zidane lors de la dernière finale de la Coupe...).
Cela étant, la question reste toujours en vigueur – et toujours sans réponse :
- De quoi je me mêle, moi ?
Par rapport à la Révolution Mondiale, qu'est-ce qu'ils pèsent un Cantona ou un Zidane ?
- Un un autre !
Moi, par exemple. Vous. Nous. Eux. – Tous !
- Nous autres !