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  • : Alexandre Papilian
  • : Ne pas être seul dans la proximité de la création. - Partager ce qu'on peut partager pendant la lutte avec les ombres - pendant la danse avec. Personnalité(s) forte(s) et inconfondable(s), se faire intégrés dans des communautés riches en névrosées, bien intégrées dans le monde actuel.
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  • Alexandre Papilian
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:59

Nous vivons l'histoire d'un roman de gare. Une certaine dame se présentant comme Frigide Barjot (pseudonyme scellé d'idiotie et de mauvais goût) s'ennuyant grave, a considéré à un moment frigide ou barjot ou frigide-barjot de sa vie qu'elle serait vraiment capable de mener une grande bataille sociétale : l'opposition à la loi du « mariage pour tous ». La masse accrochée à la tradition, heurté par la violence des homosexuels qui réclamaient le droit de se marier et, implicitement, non pas de faire l'amour pour faire un enfant, mais de produire, de fabriquer, d'acheter l'enfant en question (sans lui demander quoi que ce soit à l'enfant, bien sûr ; ce qui, implicitement, veut dire que l'enfant peut être instrumentalisé « beaucoup et très beaucoup »), cette masse a commencé à bouger. Il lui fallait un leader. Et Madame Barjot, sans se regarder dans la glace, a décidé que ce sera elle et personne d'autre ce leader.

Lorsque d'autres, beaucoup plus amenés à prendre la tête du mouvement, Madame Barjot a commencé à bégayer, en appelant à l'inaction et déclarant qu'elle dénoncera toute personne qui s'adonnerait à des actes de violence.

Les réactions des durs ne se sont fait par attendre. La Barjot devait comprendre qu'elle n'est plus désirée. Son rôle historique se réduira à quelques chansonnettes bons-enfants, qui n'ont impressionnées guère le gouvernent, ni la présidence...

Alors, elle à trouvé bon de recevoir (de se faire envoyer?) des « menaces ». Le gouvernement a pris les choses au sérieux et lui a organisé une protection VIP.

Je me rends compte que je ne sais pas d'où ces « menaces » viennent. Je ne sais même pas si elle sont vraiment arrivées.

Je sais seulement que Madame Barjot ne participera pas à la manifestation de dimanche.

Et ici, le roman de gare se termine.

La vie, pourtant continue.

Et, dans cette vie qui continue, lors de vie ininterrompue, je craint que cette manifestation dépassera « de beaucoup et de très-beaucoup » les quelques forces de polices, gendarmerie et CRS que le préfet considérera bon d'envoyer pour protéger les manifestants...

Car c'est de ça qu'il s'agit : de la protection des manifestants. Des pères et des mères de familles, qui vont descendre dans la rue, comme dans le passé, avec leurs enfants et petits enfants, avec leurs parents et grand-parents...

Si l'état d'énervement de la société française est tel qu'il puisse débucher sur des événements comme ceux de Trocadéro, soldés avec des grosse pertes matérielle et de prestige (!), ceux du dimanche...

- Alors, ceux du dimanche prochain ?...

Je ne sais pas. Je ne sais absolument pas.

 

- En tout cas, je n'aimerais pas que le choses se passent suivant mon savoir très noir d'aujourd'hui.

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