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  • : Alexandre Papilian
  • : Ne pas être seul dans la proximité de la création. - Partager ce qu'on peut partager pendant la lutte avec les ombres - pendant la danse avec. Personnalité(s) forte(s) et inconfondable(s), se faire intégrés dans des communautés riches en névrosées, bien intégrées dans le monde actuel.
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  • Alexandre Papilian
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 15:38

Quatre formes nécessaires de folie obligatoire – Mourir 47

 

Des contenus spéciaux, des sans-formes. On a accompli son devoir d’être qui sait tout seul. De sans-forme. Les sans-forme partagent leur savoir avec moi. Un savoir non-répétitif, unique, enrichissant, exemplaire même si isolé et incomparable, aristocratique, incommunicable. Un hapax.

Lorsqu’ils franchissent le Seuil, ces êtres englobés (enfermés) en des sans-formes, ne sont plus comme ils étaient juste avant. Tout en restant eux-mêmes, pourtant. En sachant toujours ce qu'est le bon savoir. Peut-être le bon, l’unique.

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Il est question d'un savoir rendu douteux. Boiteux, manchot, borgne.

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Les contenus de ces sans-formes me font absorber des forces stellaires. Je m’enorgueillis de me découvre et connaître moi-même sinon mieux, du moins autrement que tout-à-l'heure.

« Au fond, me disent les contenus, que savez-vous, vous, les humains, de ce qui se passe dans votre organisme ? »

Ils ont raison ! Qu’en savons-nous ? Mais dans notre être qu'est-ce qu'il bouillonne ? Nous nous imaginons savoir… C’est notre imagination que nous savons. Nous savons/imaginons des choses biologiques, psychologiques, bio-chimiques, mathématiques et transhumanistes ou musiquales. Mais est-ce que ce serait de nous qu’il s’agirait ?

Prenons comme exemple les cellules suicidaires de Dufayer. De sa théorie. À l'intérieur du corps vivant, la mort n'existerait que sous la forme du suicide.

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Dufayer me quitte, l’air malheureux d'un castré

Il mélange impuissance et infécondité. Il souffre d'une certaine stérilité. La mort lui reste inaccessible. Il ose pourtant y réfléchir. La mort ne pourrait exister qu’à l’intérieur de celui qui y pense, de celui qui la pense. La mort pourrait être une erreur de perception, de jugement – ou des deux. En tout cas, la mort n'est que quelque chose de bizarre, de fou.

Ici, le chiot fait une touche. Oui, la mort est une folie présente et indestructible. À moins que ce ne soit nous, les mortels, qui soyons complètement disjonctés. Dans notre vie, dans notre mort.

L’accouplement du fou avec sa folie, quel beau spectacle !

Mais, chut, il ne faut pas trop en parler. Il ne faut pas réveiller la furie destructrice du Divin !

 

 

En vente chez moi et sur Amazon (version brochée), sur Kindle (version ebook)

Blog : www.alexandre-papilian.com/

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