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Présentation

  • : Alexandre Papilian
  • : Ne pas être seul dans la proximité de la création. - Partager ce qu'on peut partager pendant la lutte avec les ombres - pendant la danse avec. Personnalité(s) forte(s) et inconfondable(s), se faire intégrés dans des communautés riches en névrosées, bien intégrées dans le monde actuel.
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  • Alexandre Papilian
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !
  • Ecrivain et journaliste franco-roumain. Le sarcasme dépasse de loin la tendresse qui,elle, reste un voeu créateur de nostalgie. Volilà !

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 11:47

 

 

J'allume la télé ou la radio et j'assiste à une contre-offensive antiraciste. Une très bruyante contre-offensive. Une offensive revendicative.

Le coupables désignés par ce mouvement sont des Blancs qui profèrent des mots inacceptables.

De temps à l'autre, je capte des condamnations contraires : il y aurait aussi un racisme anti-blanc, paraît-il...

J'ouvre mon Facebook et je vois qu'il y a pas mal de gens qui, justement, profèrent de mots racistes. Xénophobes, racistes (anti-noirs, anti-arabes, anti-juifs, anti-asiatiques, anti-blancs)...

Je constate qu'il y a un problème lié à la race, à la différence, à l'autre.

Je ne trouve pas une réponse à la question « pourquoi ? »

Je constate que je m'énerve.

Je constate que je ne suis pas dedans. Ni parmi les racistes, ni parmi les antiracistes.

Je constate que je ne les comprends pas. Ni les uns, ni les autres. Ils ne sont pas normaux, pour moi. Ni les uns ni les autres.

Je pense qu'eux, à leur tour, ne pourront pas me comprendre. Pour eux, je ne suis pas quelqu'un de normal.

Je pense qu'un jour ils (racistes et anti-racistes) se retourneront contre moi. Je suis une une autre altérité que la leur.

Je me demande si le monde et vraiment binaire.

Et puis, j'éteins la télé, idem pour la radio, le Facebook et les journaux aussi.

Je sors et je vois, dans les champs, un petit troupeau de vaches. Je les regarde, elles me regardent. Et tout va mieux.

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