Socrate est mortel. Le chat est mortel. Donc, Socrate est un chat.
Le célèbre syllogisme de Ionesco est plus qu'actuel.
Il faut dire par la suite et en passant, que Socrate a été obligé par les démocrates de sa cité de boire du poison.
Le chat, non.
Socrate et le chat se situent aux racines de notre vie européenne d'aujourd'hui.
Dans notre vie européenne d'aujourd'hui, Jean-François Copé se dirige vers une affaire de corruption qui vise les fonds de campagne de Nicolas Sarkozy. (Sarko n'est plus au pouvoir et il s'indigne. N'empêche ! Il y a des perquisitions partout. Copé démissionne. Avec toute son équipe. Ils sont tous présumés innocents. Comme Sarko).
Chose intéressante : la composition du trio d'ex-premiers ministres qui va assurer l'intérimat de la direction du parti. Dans ce trio on observe la présence d'un certain Alain Juppé, condamné pour une affaire qui visait les fonds d'un certain RPR...
Nous vivons dans un monde civilisé. Or, dans un monde civilisé, on ne laisse pas une grande formation de la taille de l'UMP, en perte de vitesse, s'écrouler sans répit aucun, jusqu'au monde de l'inexistence. Une formation de la taille de l'UMP, ou du PS (qui, avec son Cahuzac est tout aussi mortellement corrompu que le chat-Socrate ou le chat-Copé, ou le chat-Juppé...) Dans un monde civilisé on oblige Socrate de mourir – mais pas le chat qui, pourtant, ne quitte pas sa condition d'être mortel – comme Socrate, Copé, Juppé, Cahuzac et que sais-je encore.
Oui, que sais-je encore !
Encore ?